Et si pour comprendre les sels de nicotine, nous faisions un peu de rétro-ingeniering, c’est-à-dire aller retrouver la nicotine sous sa forme primaire...

Pour le moment tout tend à démontrer qu’il convient de préférer :

Une résistance de diamètre intérieur assez large pour une bonne capillarité (soit des trous d’absorption assez grands)

Une valeur de résistance comprise entre 1,5 Ω et 2 Ω et une faible puissance située entre 8 et 13 watts.

Préférer des spires espacées aux microcoils pour éviter les micros dry-hits difficilement perceptibles, une résistance plus haute engendre une longueur de coil plus importante, la capillarité se fait par les extrémités alors qu’un microcoil chauffe en partant du centre…

Un écart entre la cloche/pyrex important, améliorant la capillarité et la circulation du liquide.

A savoir :

L'acide benzoïque est un ingrédient naturel présent dans le tabac et d'autres plantes. Il est essentiellement utilisé comme conservateur et comme additif alimentaire.

L'acide lactique est un ingrédient endogène (présent naturellement dans le corps humain) bien connu, dont l'excrétion se fait principalement par voie urinaire. La Material Safety Data Sheet (MSDS) n'indique pas de contre-indication forte à son inhalation.

L'une ou l'autre de ces molécules organiques, combinée à la nicotine basique dans le cadre des formulations de sels de nicotine,  en modifie l'acidité en abaissant le PH au même niveau que les cigarettes, contribuant ainsi à une satisfaction similaire grâce à des bouffées plus efficaces et un taux de nicotine plus élevé.


Les études et le recul restent insuffisants à ce jour pour aboutir à une recommandation claire dans le cadre d'une consommation régulière des sels de nicotine. CZen préconise ainsi l'utilisation de produits déclarés comme spécialement conçus pour la vaporisation, qui respecteront généralement les critères cités plus haut, et limitée au temps de sevrage tabagique.