"On a beau avoir l’impression de fumer des cigarettes,mais à la fin, ce sont elles qui nous fument"

Gérald Hermann

Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas. La maladie aura fini par vaincre notre star nationale, notre héros tragique.

Louis Bertignac lui avait offert une ecig. On était heureux de le voir vapoter en 2012. Mais en 2015, son compère Eddy Mitchell nous apprenait dans Paris Match qu'il avait repris le tabac : "Johnny fume beaucoup plus que moi. Lui, c’est trois paquets de Gitanes tranquille, moi dix cigarettes par jour. J’ai diminué de moitié."

En mars dernier, on avait vu passer son doigt d'honneur à la maladie : une photo entouré de ses compagnons de scène qui annonçait son prochain album sur Instagram et Twitter... Des pieds-de-nez, comme dans Rock'n'roll attitude...

Il y a quelques jours, son médecin confiait au Parisien : "Ce que souhaitait Johnny, c'est que l'exemplarité de son combat serve à d'autres. Leur dire : « Vivez, profitez de chaque instant ». C'est pour cela qu'il l'a rendu public. Il n'avait aucun stigmate visible, il aurait pu cacher son cancer... Il a choisi de le mettre en lumière pour que cela puisse aider tous les malades."

La France lui a rendu l'hommage qu'il méritait.

Bon voyage Johnny.