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Quelques articles que l'on retrouve

Le Mois sans tabac

Au début de l'été 2017, le gouvernement anglais a annoncé son nouveau plan de lutte contre le tabagisme. Avec 15,5% de prévalence chez les fumeurs adultes, le pays vise désormais la fin du tabagisme pour les prochaines générations.

Pragmatiques, les autorités sanitaires britanniques mènent une politique très positive vis à vis de la vape. Le Public Health England et le Royal College of Physicians (médecins) ont produit des rapports retentissants qui ont contribués à l'essor de vapotage outre-Manche avec un discours clair, rassurant et qui incite la population des fumeurs à Switcher.

34% de fumeurs...

L'an dernier, en prenant modèle sur le STOPTOBER des Anglais, Santé Publique France (Tabac Info Service) a organisé au mois de Novembre, le premier Mois sans tabac. Opération de communication et actions sur le terain, l'effet de groupe aidant, l'objectif est de motiver le plus grand nombre de fumeurs à tenter l’arrêt pendant la durée de l'opération.

Avec plus de 34% de prévalence tabagique, la France part de loin, très loin...

Et la vape?

Comme lors de la première édition, la vape reste très (trop) discrète dans les kits destinés aux fumeurs. Malgré tout, les boutiques avaient constaté en 2016 une recrudescence de leur activité pendant le Mois sans tabac. Cela permet donc de motiver des fumeurs, c'est positif.

Reste à espérer que les autorités françaises opteront au plus vite pour un discours plus clair et audible concernant la vape.

Dialogue : Un groupe de travail sur le vapotage à la direction général de la santé.

Depuis juillet 2016, suite au premier sommet de la vape, un groupe de travail sur le vapotage a été créé à la direction générale de la santé, à l'initiative de son directeur, le Pr Benoit Vallet qui prend soin d’être présent à chaque réunion.

Toutes les parties prenantes y sont représentées : Santé publique France qui gère Tabac Info Service, la Haute Autorité de Santé, la Mildeca, la Société Française de Tabacologie, l'Institut National du Cancer, les associations anti-tabac, Droits des Non-Fumeurs et Alliance contre le Tabac, la réduction des risques avec SOS Addictions et Fédérations Addiction, et bien entendu, celles qui défend la vape : Aiduce, Sovape, Fivape et Vape Du Coeur.

Les réunions du groupe de travail ont lieu au moins une fois par trimestre, et au gré de discussions, de présentations et de débats, elles permettent de maintenir un dialogue nécessaire et utile pour ouvrir les perspectives qu'offre la vape dans la lutte collectifs a bénéficié de ces échanges qui ont conduit à l'assouplissement de certaines règles...

La Vape selon votre état de santé : Pour tenter d'arreter de fumer, est il possible de vaper quel que soit votre état de santé

La fumée tue, pas la nicotine ! Fumer est un facteur de risque aggravant pour de nombreuses maladies, arrêter la cigarette est primordial pour votre santé. La vape vous apporte la nicotine pour éviter de souffrir du manque, tout en supprimant la combustion.

- Maladies Cardiovasculaires : Avec le tabagisme, le principal ennemi du système cardiovasculaire est le monoxyde de carbone (plus les gaz oxydants et les particules fines de la fumée), car il réduit la quantité d'oxygène disponible dans le sang. La fédération Française de Cardiologie rappelle que ce n'est pas la nicotine qui est responsable, et elle a même obtenu de supprimer les avertissement pour les maladies cardiovasculaires sur les notices des substituts nicotiniques !

Sur son site, on peut lire : Le seul effet cardiovasculaire de la nicotine est une augmentation transitoire de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle à chaque cigarette fumée en raison d'une concentration brutale et élevée de nicotine dans la circulation liée à ce mode d'administration.

Si la vape peut vous aider à arrêter de fumer, il n'y a donc pas de raison de s'en priver. Votre dépendance à la nicotine diminuera naturellement et vous baisserez votre taux progressivement. Mais pas trop vite, pour éviter la rechute !

- Maladies pulmonaires : Là aussi, c'est la fumée (CO, gaz oxydants, particules fines=) qui est responsable, pas la nicotine. Pour tout fumeur souhaitant essayer la vape, et plus encore pour ceux ayant une maladie pulmonaire, il y a quelques conseils à suivre. Pour commencer, il faut un tirage serré, proche de celui de la cigarette, ce qui permet d'utiliser un fort dosage de nicotine, absolument nécessaire au début. En effet, la vapeur peut irriter la gorge du fumeur, surtout au début avec un fort taux de nicotine. Il faut alors apprendre à vaper avec de longues bouffées d'au moins trois secondes (moins irritantes que les petites bouffées), peut être utiliser un liquide à la menthe (effet anesthesiant) et favoriser les liquides avec glycérine (50/50 en PG/VG). Il faut aussi boire plus, car le propylène glycol et la glycérine végétale sont des capteurs d'eau (puisée dans votre corps) qu'il faudra compenser. Et cela apaise l'irritation de la gorge.

Ces conseils sont valables pour toutes les maladies pulmonaires, BPCO, emphysème, asthme, etc.

Cancers : La fumée de tabac contient des dizaines de substances cancérigènes comme les nitrosamines, lebenzène, l'arsenic, le chrome, etc. C'est pour cela que l'INCA (Institut National du Cancer) indique sur son site : Ces produits n'existent pas à des taux significatifs dans la vapeur des e-cigarettes. On s'attend donc à une réduction de ces risques chez les fumeurs de tabac qui passent à l'e-cigarette.

Grossesse : En France, une femme sur trois qui fume, ne parvient pas à s’arrêter lorsqu'elle est enceinte. Pire, des médecins conseillent encore de fumer quelques cigarettes par jour pour éviter du stress au bébé! Alors que la substitution nicotinique est autorisée pour les femmes enceintes en France depuis 1999 (premier pays au monde à l'avoir fait), seulement 25% des fumeuses interrogées en 2015 ont déclaré en avoir utilisé au cours de leur(s) grosse(s), mais surtout près de la moitié d'entre elles (47,6%) ne savaient pas si elle était, ou non, déconseillée pendant la grossesse. Cette méconnaissance des risques est effarante et dénote de l’absence de message clair et honnête des autorités de santé. Comme pour toutes les maladies liées au tabac, la meilleure chose pour la grossesse (qui n'est pas une maladie, bien évidemment !) c'est d’arrêter de fumer. Utiliser la nicotine rend le sevrage plus supportable, donc aucune raison de s'en priver, même avec la vape. Les autorités britanniques l'ont bien compris et ont réalisé un guide de l'utilisation de la vape pendant la grossesse à l'intention des femmes enceintes et des professionnels de santé.